Sacko Abdoulaye, Malien, la quarantaine, ne portera, sans doute, plus main à une femme. En effet, grâce aux efforts du Gabon en matière de protection de la femme, avec la mise en vigueur du nouveau code pénal, ce ressortissant malien se retrouve en cellule pour des faits de violences physiques et psychologiques. Deux délits prévus et punis par l’article 230 du nouveau Code pénal.
Les faits remontent à septembre dernier à Sindara, où la situation entre les deux tourtereaux s’envenimait tant l’incompréhension prenait le dessus. Une situation qui a amené le mari a porté des coups à son épouse, en la traitant de sorcière alors que celle-ci se plaignait des mauvaises conditions de vie.
Au cours du procès, la femme aurait indiqué ne plus aimer son mari tout en précisant qu’elle voulait le divorce. L’homme quant à lui a reconnu avoir battu sa femme pour mauvais comportement. Le procureur de la République, n’a pas manqué de souligner que les faits sont graves et que la législation gabonaise a évolué. Notamment avec l’article 230 du 15 septembre et la loi 006/21, relativement au programme Gabon-Égalité entre l’homme et la femme en droit.
Le parquet a déclaré le mis en cause coupable des délits de violences physiques et psychologiques. Non sans exiger une peine de 8 mois dont 3 assorties de sursis et une amende de 300 mille francs. Mais le tribunal dirigé par Chris Léandre Ngouma Ondzounga n’a pas suivi ces réquisitions. Condamnant plutôt le Malien à 2 mois d’emprisonnement dont un avec sursis et 50 mille francs d’amende.