Dans le cadre du combat pour la transparence électorale, j’ai été élue à l’unanimité présidente de cette plateforme », a déclaré, fièrement, Paulette Missambo.En réalité, cette annonce a une portée moins politique que médiatique.
« C’est un joli coup de com. Ce que l’on voit sur le devant de la scène semble attirant. Mais, à y regarder de près, si l’on jette un œil à l’arrière-boutique, les choses sont moins reluisantes », explique un spécialiste de la vie politique gabonaise.Il y a d’abord ce chiffre : 42 organisations membres de la coalition.
Sur le papier, cela peut impressionner. Problème : la plupart de ces organisations, qui mêlent des choux et des carottes, autrement dit des organisations disparates (groupuscules politiques, petites associations, etc.) sont pour la plupart des coquilles vides. « L’UN est l’arbre qui cache le… désert », explique un opposant qui a participé aux premiers échanges avant de se retirer.En outre, ces organisations, même cumulées, n’ont aucune représentativité.
La plupart de ces 42 organisations n’ont qu’une poignées de membres. Et dans la cohorte des noms égrainés, on ne compte qu’un seul député : Dakure Davain (Les Démocrates).