Réunis ce mercredi 11 août par visioconférence, le conseil des ministres a propulsé Elvis Ossindji à la tête de la Société équatoriale des mines. Un choix unanime tant l’homme connaît le fonctionnement de cette structure étatique et présente le profil idéal pour prendre ses rênes.
La Société équatoriale des mines a un nouveau patron en la personne de Elvis Ossindji. Ce dernier connaît d’ailleurs bien la structure dont il a désormais la charge tant il a pris part, aux côtés des 19 autres personnalités retenues en février dernier, aux travaux des task-forces instaurées pour diriger le plan d’accélération de la transformation (PAT): celle sur les investissements dans le domaine énergie et eau. Et autre fois conseiller politique du président de la république.
La SEM est une société anonyme créée en 2011, par l’Etat gabonais et dont il est l’unique actionnaire. Elle a pour mission d’accélérer le développement du secteur minier.
Le manganèse que détient le Gabon le hisse au rang d’important producteur mondial, sans oublier les autres minerais qui rendent son sous-sol riche et prolifique dont l’or, le niobium, l’uranium, du cuivre, du zinc etc…, qui pour certains permettent la production des batteries de voitures et smartphones.
Le secteur minier du pays représente 6% du PIB, 6,4 % exportations du Gabon et emploie 2000 personnes, est perçue comme étant la diversification économique en matière d’industrialisation.
En 2019, le Gabon a adopté un nouveau code minier afin de donner un cadre propice à nos différents investisseurs et fluidifier l’exploitation minière. Le relèvement brutal des cours mondiaux des matières est aujourd’hui un atout sérieux à l’exploitation de ces ressources. Sans omettre la rentabilité des moyens de transports dédiés à cette activité qui n’est guère négligeable.
Le fraîchement nommé à la tête de la SEM, Elvis Ossindji, est plus qu’attendu. Les enjeux financiers et économiques sont considérables pour le Gabon.