Réuni autour du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, ce lundi 11 janvier, le conseil présidentiel a décidé de ne pas recourir au vaccin Pfizer pour son plan national de vaccination anti-covid.
Le Gabon a exclu, hier, le vaccin Pfizer de ses options pour prémunir les populations de la covid-19. En effet, le conseil présidentiel présidé hier par Ali Bongo Ondimba, face à la recrudescence des cas positifs en Afrique et la découverte de nouvelle souche de Covid-19, veut presser le pas et a réfléchi sur les options à leur portée. L’une des solutions adoptées est la mise à l’écart du vaccin développé par l’américain Pfizer, l’allemand BioNTech et le chinois Fosun Pharma.
« C’est un arbitrage qui est fait au niveau de notre pays et en aucun cas un jugement sur la qualité de la solution proposée par ce laboratoire (…) Si nous retenons ce vaccin, il risquerait d’y avoir un problème de conservation car celui-ci doit l’être à une température extrême de – 70 degrés (contre – 20 degrés par exemple pour son concurrent Moderna, NDLR). Il ne s’agit clairement pas de l’option la mieux adaptée au cas spécifique de notre pays », a indiqué une source de la présidence.
Si la source n’a pas révélé vers quel vaccin le Gabon va se pencher, une chose est sûre, ce sera un vaccin homologué par l’OMS comme c’est le cas de Moderna (États-Unis) et AstraZeneca (Grande-Bretagne).