L’avocat de l’hebdomadaire satirique « Bazooka », Me Jean-Paul Moubembe a affiché au cours d’une conférence de presse sa plaine sérénité dans l’affaire l’opposant en justice aux journaux en ligne Gabon média time et Gabonreview.
L’hebdomadaire par le biais de son avocat s’est dit « prêt à aller jusqu’au bout de leur logique, sur la base d’éléments matériels et intentionnels en leur possession, pour faire échec à toute hypothèse de procès d’intention à leur encontre». Ce d’autant plus que la publication du vendredi 29 juillet 2022 dernier est une satire qui serait loin d’être présentée comme calomnieuse.
« Loin de verser dans l’injure et la diffamation, la satire est plutôt destinée à faire usage de la dérision », a souligné l’Avocat. Il a précisé de ce fait que « Confiants de leurs certitudes, ils se réservent le droit d’engager des poursuites judiciaires au pénal pour dénonciation calomnieuse. »
Me Jean-Paul Moubembe, citant l’article 12 de la charte mondiale d’éthique des journalistes, a néanmoins invité les parties prenantes à enterrer la hache de guerre au nom du pacte de non-agression. En effet, il nous souviendra que tout serait parti de la publication de l’hebdomadaire Bazooka du vendredi 29 juillet 2022.
Le journal avait publié à la une de sa livraison un article intitulé « Les mercenaires de la plume ». La une mettait en relief les directeurs de publication Désiré Ename, du journal Échos du Nord, Alphonse Engoue, fondateur des journaux L’Aube et La Loupé, Guy Pierre Biteghe, du journal le Mbandja, Kongossa News, Télésphore Obame Ngomo , du journal « le verbe de Ngomo », Harold Lecka de Gabon Média Time et François Ndjimbi de Gabonreview.
Suite à cette publication, GMT et Gabon Review ont introduit auprès de la HAC (Haute Autorité de la Communication) « une requête aux fins de dénonciation d’acte d’atteinte à la notoriété ou à la réputation », puis une « plainte avec constitution de partie civile contre le journal Bazooka, auprès du doyen des juges d’instruction près le tribunal judiciaire de Libreville.