Le candidat malheureux à la dernière présidentielle, Jean Ping, serait dans la tourmente. Une des casseroles qu’il traine depuis des années vient, d’après Médiapart, de ressurgir au visage de celui qui brille désormais par ses sorties manquées pour exister.
Plus rien ne va pour le leader de l’opposition et président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Jean Ping. En effet, pour changer, ce dernier vient une nouvelle fois d’être cité dans une affaire de corruption et ce, par l’ancien patron d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent.
Condamné en 2003 à cinq ans de prison et 375.000 euros d’amende pour des détournements de plusieurs centaines de millions d’euros dans le cadre de « l’affaire Elf » devenue Total, Loïk Le Floch-Prigent a lors de son audition en France confirmée que de l’argent illicite du pétrole français a largement bénéficier à… Jean Ping, qui fut très longtemps le directeur de cabinet de l’ex-président Omar Bongo Ondimba.
C’est du moins ce que rapporte le média en ligne Médiapart. Des révélations qui viennent une nouvelle fois mettre à mal la réputation déjà bien ternie du candidat malheureux des élections présidentielles d’août 2016 dernier, Jean Ping, le principal pilier du système à l’époque.
En effet, des extraits du procès-verbal de Le Floch-Prigent, entendu le 15 novembre 2019, publiés par Mediapart, révèlent que parmi les principaux bénéficiaires dans l’entourage de l’ex-président gabonais, des financements occultes d’Elf, Jean Ping figurerait en première ligne.
Prônant la transparence et la bonne gouvernance comme le montre la lutte acharnée contre la corruption menée d’abord dans le cadre de l’opération Scorpion, puis l’opération Mamba, et sachant que nul n’est au-dessus de la loi, on ne s’aurait qu’espérer que la lumière soit faite sur cette affaire.