Le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a fait un bilan clair de l’année académique qui vient de s’achever par la délibération des examens d’État. Et ce qui est à retenir c’est que le suivi des orientations données par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, ont permis un déroulement normal des cours.
Sur le plateau de Gabon 1ère, Camélia Ntoutoume Leclercq a fait le point en chiffres des derniers examens. Selon le membre du gouvernement, le pragmatisme du chef de l’État gabonais a permis d’avoir une année académique sans mouvement de grève ou perturbations de quelque sorte, les apprenants des différents cycles ont pu tranquillement passer leurs examens de fin d’année dans la quiétude sans craindre les habituels menaces incessants de grève des enseignants.
Pour cette année 2021-2022, c’est au total 112 973 candidats qui ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national. Soit 5092 dans l’enseignement technique et professionnel, 107 180 dans l’enseignement général. Aussi les résultats obtenus se déclinent ainsi qu’il suit :
S’agissant du Certificat d’étude primaire (CEP), nombre d’inscrit 51051, présent 50223, admis 40627 soit un taux de réussite de 80% avec une moyenne nationale de 12,36/20.
En ce qui concerne le BEPC, nombre de candidats inscrits 33606, présents 33153, admis 22 863 soit un pourcentage de 68,96% avec une moyenne nationale de 10,66/20.
Quant au baccalauréat de l’enseignement général des série A1, A2, B, C et D, nombre d’inscrits 23032, candidats présents 22793, admis 17642 soit un taux de réussite de 77,40%, ajournées 5134 soit 22,60%.
Enfin s’agissant du baccalauréat de l’enseignement technique et professionnel, au nombre des inscrits 3782, présents 3729, admis 2532 soit un taux de réussite de 67,90%, ajournées 1197 soit 32,10%.
Satisfait de ces chiffres, le ministre de l’Education nationale a néanmoins indiqué que contrairement aux années précédentes, le taux de réussite est certes en hausse au CEP. Mais qu’au niveau du BEPC et du BAC il y a une baisse qui se situe entre 3 et 4%. « Il faut dire que c’est le niveau réel de nos enfants de plus tout dépend du nombre des candidats libres », a-t-elle laissé entendre.
