The Guardian a récemment révélé que l’actuel président de la ligue de football de l’Estuaire, Serge Mombo, qui se trouve au Cameroun avec la sélection gabonaise serait également un prédateur sexuel et aurait violé plusieurs jeunes footballeurs pour une place en sélection.
A en croire The Guardian, célèbre journal britannique, Serge Mombo serait également de la bande à Capello. En effet, l’homme, en contrepartie de sélection en équipe nationale, aurait abusé de plusieurs joueurs dans les catégories des jeunes.
Dans les colonnes de The Guardian, une des victimes se confie. « Si tu veux rester avec nous, il faudra que tu me donnes quelque chose. J’ai demandé quoi et il a répondu : Ton cul. Il m’a même proposé de l’argent si je le voulais… Je suis une victime des deux [Serge Mombo et Assoumou Eyi, NDLR] .» peut-on lire dans ce média.
Plus loin indique que « La même nuit, Mombo est venu dans ma chambre et m’a dit d’aller dans la chambre de Capello. Il n’en a pas dit plus et ne m’a pas laissé le choix. Il était presque 10 heures du soir. Capello m’a attendu sans tee-shirt. Il m’a dit que j’avais du talent mais pour supporter la pression, j’aurais besoin de la présence d’esprit. Il a ajouté : « Capello et Mombo ont travaillé ensemble là-dessus. Mombo est venu avec nous lors des déplacements, dans le même avion. Il est venu nous voir, nous a dit qu’il pouvait nous aider. Je me souviens après un match à domicile qu’il m’a dit : « Si tu veux jouer, tu devras me donner ce que je veux. Je peux faire ta carrière, même avec l’équipe nationale senior.
« Je venais d’une famille pauvre, j’y pensais. Je suis honteux mais c’était ma seule façon d’aider ma famille, vous savez, alors j’ai accepté sa première offre. J’ai été sélectionné la fois suivante mais je me sentais tellement mal. Physiquement, émotionnellement, ils m’ont ruiné. Quand j’ai refusé d’aller plus loin, je n’ai plus été sélectionné avec l’équipe nationale. Un autre ancien joueur qui a affirmé avoir été maltraité par Eyi et Mombo lorsqu’il représentait les moins de 17 ans du Gabon en 2017, a déclaré que le responsable avait tenté de lui proposer des promesses d’une place dans la formation de départ ».
Des propos horribles qui, s’ils sont avérés, méritent des sanctions qui serviront d’exemple pour d’autres prédateurs sexuels de ce genre. A présent, tous les regards sont fixés sur la Fegafoot et les instances judiciaires du pays. Actuellement au Cameroun avec les Panthères senior, le mis en cause devrait logiquement être suspendu et quitter la tanière des représentants du pays à la plus belle messe du sport africain.