Autour de la table lundi dernier avec le premier ministre, en présence des syndicats des boulangeries, la Smag, l’Etat, les différents acteurs ont trouvé un compromis face à la rumeur et ont maintenu le prix du pain à 125 francs comme l’a indiqué le Président Directeur Général de la Société d’Organisation, de Management et de Développement des Industries Alimentaires et Agricoles (SOMDIAA), Alexandre Vilgrain. Malheureusement, certains boutiquiers véreux, pour faire du profit continuent à vendre cet aliment à 150 F.
Dans une interview accordée après la rencontre avec le premier ministre, Alexandre Vilgrain, PDG du groupe SOMDIAA, a confirmé que le prix de la baguette de pain n’a pas bougé. En effet, suite à l’augmentation des produits de préparation du pain, une rumeur faisant état du passage de la baguette de pain de 125 à 150 a fortement circulé. Soucieux du panier de la ménagère et de l’équilibre social, le chef du gouvernement est monté au créneau pour maintenir le pain à son prix initial. Une décision respectée par les patrons des boulangeries qui n’ont pas ajouté un centime sur la baguette tant un compromis avait été trouvé.
A la question de savoir si le pain a été ramené à 125 F, Alexandre Vilgrain a confié qu’“On a pas ramené le prix du pain, il n’a pas bougé. Il est maintenu à 125. Entre les consommateurs, les syndicats des boulangeries, la smag, l’Etat, tout le monde s’est mis autour de la table, autour du premier ministre. On a trouvé des compromis et ça c’est bien passé”. Par ailleurs, aux titres de compromis, le sac de farine passe de 16000 à 19000 francs sur l’ensemble du territoire. Et c’est l’Etat qui prend en charge le transport par le mécanisme de péréquation, pour amortir le choc
Après cette déclaration, il est clair que le jeu de la baguette à 150 F est celui des boutiquiers véreux dans les quartiers. D’ailleurs, le président de l’organisation gabonaise des consommateurs (OGC), Ibrahim SENDJET MBOULOU est monté au créneau et mis en garde les acteurs de cette exaction. En effet, les indélicats seraient frappés de lourdes amendes ou pourraient voir leurs boutiques fermées à défaut d’aller en prison.