Alors que le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, prône pour la mise en place de bonnes valeurs qui permettent le développement de la nation, d’autres brillent par leurs actes répréhensibles qui tirent le pays vers le bas. En effet, la police n’est plus la seule à exceller dans le racket. La mairie également s’y met pour la plus grande désillusion des populations.
Depuis quelques jours, force est de constater pour le regretter que les agents de la mairie de Libreville sillonnent les artères de la capitale et se lancent également dans le racket des taximans et autres clandos. Sans ordre de mission, ces derniers interpellent les véhicules à usage commercial comme le feraient les policiers avant de confisquer les documents des automobilistes.
Ce matin au quartier Ambowé, plusieurs transports en commun ont subi les exactions de ces agents qui exercent sans doute avec l’appui de leurs supérieurs hiérarchiques en tête desquels l’édile de Libreville, Christine MBA N’DUTUME. “Ils ont arrêté le taxi dans lequel j’étais puis un et monté en demandant au taximan de lui remettre les papiers du véhicule comme le ferait un policier. On a rien compris. Ils sont allés derrière la voiture et après quelques minutes de discussion, la taximan nous a demandé de descendre parce qu’il devait les suivre on ne sait où. Ce qui est sûr, c’est qu’il voulait de l’argent vu que les autres taxis donnaient et continuaient leur route”, a confié un client.
Au moment où le gouvernement de la République fait de la lutte contre le rackettage son cheval de bataille, il serait judicieux de mettre un terme aux exactions des agents de la mairie qui prennent un peu plus d’ampleur.