Dans un communiqué rendu public ce 12 septembre, le premier ministre, Rose Christiane Ossouka, a annoncé la dissolution du ministère des travaux publics, des infrastructures. Une décision qui a sonné la fin de la récréation du ministre de tutelle après maintes interpellations au sujet des retards constatés sur les réhabilitations des voiries urbaines et autres chantiers routiers en cours. Après plusieurs engueulades en conseil des ministres, cette éviction semble clairement être une pression mise sur les autres membres du gouvernement qui savent que le mode tolérance zéro est activité de la part du numéro un gabonais.
En effet, le chef de l’Etat qui est connu pour sa culture de l’excellence fait de l’efficacité dans l’exécution des actions publiques une priorité absolue. Cette éviction intervient donc logiquement après plusieurs appels à l’ordre, notamment en Conseil des ministres, où il avait annoncé qu’il ne tolérerait aucun retard et que, si c’était le cas, il prendrait toutes les décisions qui s’imposent. Tel un homme de parole, il a tranché et dissout le ministère des TP.
Cette dissolution est clairement un exemple et un avertissement pour les autres ministres glaneurs et bureaucrates. Il ne serait pas étonnant de voir d’autres membres du gouvernement se retrouver à la porte pour inefficacité. A noter que le ministère des TP, pas plus que n’importe quel autre, n’a valeur constitutionnelle. Il peut être dissous si nécessaire, en particulier si c’est pour rendre les décisions et les actions en la matière plus efficaces.