Nommé haut-commissaire à la République en Conseil des ministres le 4 mars dernier, l’ex-premier ministre a prêté serment hier, lundi 14 mars, aux cotés des autres impétrants, au président gabonais.
C’est une image éminemment symbolique. Moins institutionnelle que politique.
Dix jours après leur nomination lors du Conseil des ministres du 4 mars dernier, la quinzaine des membres du Haut-Commissariat de la République, conduite par le haut-commissaire général Michel Essongué, a officiellement prêté serment lundi 14 mars devant le président de la République. Avant de se mettre aussitôt au travail.
Mais tous les regards étaient tournés vers l’un d’entre eux : Jean Eyeghe Ndong.
Main levée, il a juré loyauté à Ali Bongo Ondimba.
Ces dernières années, l’ancien premier ministre était considéré comme le bras droit et la tête pensante de l’opposant Jean Ping. Il a fini par s’en détourner, convaincu que politiquement le patron de la CNR, 80 ans, était « cuit », comme il le dit.
Le ralliement de Jean Eyeghe Ndong vient après celui de Frédéric Massavala, René Ndemezo’o Obiang, Fégé Onanga et tant d’autres qui ont quitté l’ex-candidat unique de l’opposition en 2016.
Ces derniers jours, d’autres opposants ont rejoint le président Ali Bongo Ondimba et son parti, le PDG. Tous sont issus des Démocrates : les nouveaux ministres Jean-Norbert Diramba (Tourisme) et Jean-Pierre Doukaga Kassa (Economie numérique), ainsi que le nouveau haut-commissaire, Maxime Nzboua. Il se murmure avec insistance que le président de cette formation d’opposition, Guy Nzouba-Ndama, pourrait être le prochain vice-président.
Source : Lalibreville