C’est le moins qu’on puisse dire si l’on s’en tient à la sortie de nos confrères de “La Calotte” qui dénonce ouvertement la cabale médiatique nourrie par des mains noires au sein du gouvernement et dans l’opposition contre l’actuel premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
La presse, particulièrement celle en ligne, s’acharne avec la dernière énergie tels des lions sur un buffle sur le chef du gouvernement et ce, depuis l’annonce de l’annulation par la Cour constitutionnelle de l’arrêté n° 685/PM relatif aux nouvelles mesures de lutte contre la covid-19. En effet, chaque organe de presse va sa version faisant étalage de la disgrâce du Chef du gouvernement et de la nomination d’un nouveau gouvernement et ce dans le but de satisfaire ceux qui veulent le départ d’Ossouka pour, sans doute, prendre sa place. Une pression médiatique qui suscite des interrogations sur les motivations réelles de ces médias qui tentent tant bien que mal de vendre leurs contenus alors que depuis sa nomination, cette dernière fait le Job.
A la lecture de ces sorties fortement orientées par une ou des mains noires, qui envoient l’actuel premier ministre à la retraite pour une autre équipe gouvernementale, on peut aisément lire le désir de certains, tant interne (gouvernement) qu’en externe (l’opposition opportuniste), de faire sauter le soldat Ossouka. Comme cela est devenue une seconde mauvaise habitude chez les anti-émergents dévergondés et compulsifs.
Par exemple, le directeur d’Echos du Nord, d’après le journal “La Calotte” se décarcasse, depuis plus de trois mois, à « fabriquer » un squelette du gouvernement à venir. “Il s’est vidé de toute sa matière grise à faire le tour du Gabon et les communautés qui le composent pour arriver à la conclusion que sans un Mazona à la primature rien ne tournera rond en ce Gabao qui porte curieusement un nom portugais”, indique le média. Des propos qui promeuvent la division et le repli ethnique dans un pays où l’unité est prônée depuis des décennies.
Face à cette cabale médiatique, les détracteurs d’Ossouka semblent ignorer une chose. C’est le Chef de l’Etat qui l’a nommée et c’est à lui de l’a destituée si jamais il se rend compte qu’elle n’est plus la personne apte à matérialiser sa politique.