Depuis de nombreuses années, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’adonne à une pratique qui plonge dans le désarroi ses clients. Celle de la surfacturation de ses produits années après années.
Les constats de surfacturation d’eau et d’électricité de la SEEG est devenu plus qu’un soupçon mais bien une évidence qui plonge de nombreux gabonais dans la détresse. Les années passent et la situation semble s’empirer. Le prix des unités pour le compteur Edan a considérablement augmenté en un peu plus de 10 ans ; il en est de même pour les factures d’eau qui coûtent désormais les yeux de la tête à des compatriotes alors que bon nombre d’entre eux en sont souvent privés pendant des jours.
“Autrefois, avec 10 000 francs vous aviez plus de 120 Kwh à votre compteur et vous pouviez quasiment faire un mois avec. Aujourd’hui cette capacité pour le même montant est à un peu moins de 60 Kwh et il en est de même pour l’eau ; les factures qui n’atteignaient jamais les 5 000 sont aujourd’hui dans les 20, 30 mille mensuel”, a confié un chef de famille.
À noter qu’une application moderne mise en place en 2014 et qui devait améliorer la qualité des relevés en utilisant des nouveaux outils digitaux avait montré ses limites avant d’être retirée des services de dame SEEG car il provoquait des surfacturations. Est-ce un système similaire qui serait à l’origine des factures exorbitantes reçues par la SEEG ? Quoi qu’il en soit, une intervention des autorités gabonaises serait la bienvenue pour soulager plusieurs ménages dans le Grand Libreville et autres grandes villes du pays.