Sans doute la peur au ventre, le manque de visibilité, et l’impopularité qui envahissent certains acteurs politiques gabonais qui, pour exister, sont obligés de critiquer lamentablement les appels à candidature d’Ali Bongo. En effet, depuis plusieurs années déjà l’opposition gabonaise fait pâle figure. Elle est quasi inexistante, totalement en déclin avec les nombreuses désertions. Des fusions/absorptions, des ralliements massifs au profit du Parti démocratique gabonais (PDG) sans oublier des guerres intestines qui minent ce bord politique qui visiblement n’a toujours rien à offrir à la population si ce n’est des chimères, des promesses et du vent.
A quelques mois des élections présidentielles au Gabon, force est de constater que la population et certains partis politiques appellent à cor et à cri à la candidature d’Ali Bongo Ondimba. Des appels qui se font de plus en plus insistant par le seul fait que ce dernier ne s’est toujours pas prononcé en ce qui concerne sa participation à ces élections et ce, alors que plusieurs candidats se sont déjà prononcés.
Un fait justement important qui n’est pas pris en compte par les détracteurs d’Ali Bongo Ondimba qui, conscients de leur faible impact sur la population, préfèrent miser sur les attaques à l’endroit de ce dernier. Des attaques injustifiées d’autant plus que ce n’est pas parce qu’Ali Bongo est considéré comme étant le candidat naturel du PDG qu’il est obligé de se présenter à sa propre succession.
Un élément important que devrait intégrer le parti politique de l’opposition, l’Union Nationale qui ne semble malheureusement rassembler la population qu’à l’occasion des deuils et le reste du temps, c’est le néant.