Le chef de l’État gabonais a eu ce jeudi un très fructueux échange avec le Pape François et le Saint-Siège. Les deux personnalités ont discuté de la paix, de l’environnement, du respect des femmes et bien d’autres points sur le renforcement des relations entre le Vatican et Libreville.
« Je remercie infiniment Sa Sainteté le Pape François pour l’accueil qu’il m’a réservé et le très chaleureux entretien qu’il m’a accordé ce jeudi 28 avril.
Notre convergence de vue est totale sur la défense de la « maison commune » à travers la paix, l’environnement et le respect des femmes qui sont « une force d’amour pour le monde » comme l’a justement rappelé le Souverain Pontife.
Le Gabon et le Vatican sont animés par la même volonté de renforcer autant que possible leurs liens » a indiqué Ali Bongo Ondimba.
D’ailleurs, après son audience avec sa Sainteté, le président gabonais s’est entretenu avec le cardinal Petro Parolin, secrétaire d’État de la Cité du Vatican, et le numéro 3 du Vatican, l’évêque Paul Richard Gallagher, secrétaire d’État aux relations avec les Etats. Avec eux, il a échangé sur l’accord-cadre de coopération, signé il y a 25 ans entre le Saint-Siège et le Gabon, et sur l’intention de renforcer la coopération bilatérale.
«Il a également été fait référence à la précieuse contribution que l’Église catholique apporte dans divers secteurs de la société, en particulier dans le domaine de l’éducation. Certains aspects de la situation économique et sociale du pays, ainsi que des questions à caractère international et régional, ont également été abordés lors des entretiens», fait savoir le site du Dicastère pour la communication.
Pour rappel, le Gabon et le Saint-Siège ont signé, le 12 décembre 1997 à Libreville, un accord-cadre de coopération. Paraphé par Simon Boulamatari, alors ministre gabonais des Affaires étrangères et de la Coopération, et le Mgr Celestino Migliore, alors sous-secrétaire du Vatican pour les Relations avec les Etats, la convention portait essentiellement sur les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’assistance sociale. Ainsi qu’indiqué plus haut, les intentions actuelles sont de renforcer cette coopération voir de l’élargir à d’autres domaines.