Le CDC, Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union Africaine, concernant la situation épidémiologique du continent noir, a annoncé une hausse du taux de mortalité liée à la pandémie estimé à 2,5 % ; soit un taux plus élevé que celui de la première vague.
Le pire, c’est sans doute ce qui attend le continent dans les prochains jours. En effet, à en croire, le CDC, Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union Africaine, une hausse du taux de mortalité liée à la pandémie, estimée à 2,5 %, au-dessus de celui de la première vague est attendu. Alors que la moyenne est estimée à 2,2 %, ces données laissent présager le pire sur le continent pour cette seconde vague.
Le Gabon, qui a vu une hausse considérable de cette maladie en quelques semaines sur son sol et compte désormais 245 cas actifs, voudra prendre les devants, en renforçant les mesures barrières. D’où la tenue, certainement, du conseil des ministres qui se tient ce vendredi. Par ailleurs, dans le but de protéger l’ensemble des populations, des sanctions contre tous contrevenants aux mesures existantes ont été récemment annoncées par le gouvernement.
Selon le CDC, au mois de décembre 2020, le nombre de cas de covid-19 en Afrique a augmenté de 14% chaque semaine. Le centre remet en cause à cet effet, les déficiences observées dans les systèmes de santé de certains pays africains.
« l’Afrique a besoin d’une fourniture importante d’oxygène, juste pour porter assistance aux cas existants sur le continent. Cette surmortalité n’est pas nécessairement due aux nouveaux variants de la maladie, c’est juste que nos systèmes de santé commencent à être dépassés. J’ai entendu le directeur du CDC du Nigeria dire que certains hôpitaux ont dû commencer à faire le tri entre les patients qui seront traités et ceux qui ne le seront pas. Donc, la crise est là, la deuxième vague est là, violemment, et nos systèmes de soins commencent à être débordés. », a fait savoir le CDC.